Résumé :
Elle ne cherche pas la rédemption, mais la destruction.
Rory n’était qu’une enfant le jour où sa sœur jumelle s’est fait assassiner sous ses yeux. Depuis cet événement tragique, elle n’a plus qu’une idée en tête : la vengeance.
Désormais adulte, elle s’est transformée en justicière, tuant des criminels de la pire espèce dans une mise en scène des plus sanglantes. Mais un jour, sa chance tourne et Rory se fait arrêter. Elle écope d’une peine de cinq cents ans au royaume-prison de Vincula. Alors qu’elle pensait ne plus jamais avoir l’opportunité de venger sa sœur, elle découvre que Caius, le roi de ce royaume, pourrait être l’assassin qu’elle traque depuis des années.
Rory décide alors de le séduire, afin de mieux le détruire. Mais comment expliquer que sa haine se mue progressivement en désir ? Dans cet univers fait d’ombres et de ténèbres, mieux vaut ne pas se fier aux apparences.
Mon avis :
Rory est à la recherche du meurtrier de sa sœur et est devenue elle-même une tueuse en série pour accomplir cette mission. Les questions éthiques concernant ses actions se posent immédiatement. Une fois à Vincula, elle doit assumer son titre de tueuse en série, et de nouvelles problématiques surgissent. Je l’ai tout de suite comparée à Dexter (oui oui le tueur en série de la série policière du même nom) car Rory tue des gens, mais seulement des méchants, ce qui complique la condamnation morale de ses actions. Cela en fait un personnage gris… comme sa vue d’ailleurs. Elle ne voit le monde qu’en noir et blanc et nuances de gris, sauf pour les âmes qu’elle peut voir en couleurs.
J’ai adoré Rory et Caïus, qui sont des personnages hauts en couleurs avec des valeurs fortes. La complexité de Rory, qui tue des méchants pour une raison personnelle, la rend fascinante et moralement ambiguë. Caïus, avec son charisme et ses valeurs, complète bien Rory. Leur relation évolue petit à petit, ajoutant de la profondeur au récit.
Le style d’écriture est fluide et clair, avec des descriptions visuelles bien dosées. L’humour est très présent, avec des passages qui m’ont fait rire aux éclats grâce aux blagues, répliques cinglantes, et un jeu du chat et de la souris entre les personnages, sans oublier une touche d’humour noir. Les scènes de sexe explicite arrivent dans la deuxième moitié du livre, et la relation entre les personnages évolue de manière naturelle.
L’humour et les moments de tendresse ajoutent une dimension chaleureuse et authentique au récit, équilibrant les thèmes plus sombres. J’ai ressenti de la tendresse pour Rory malgré ses actions. Le plot twist de fin m’a laissé dans un état de frustration intense car la suite ne sortira qu’en octobre, me faisant envisager de lire la suite en anglais.
Je ne me suis jamais ennuyée pendant ma lecture. Les événements s’enchaînent sans être étouffants, et le rythme est bien équilibré avec des moments d’action et des moments calmes qui font avancer l’histoire de manière intéressante.
Les thèmes de la quête de justice et de la morale sont explorés à travers le personnage de Rory. L’humour, la tendresse, et les relations complexes ajoutent de la profondeur à l’histoire, rendant le récit captivant et émotionnellement riche.
En conclusion, Le roi Umbra est un énorme coup de cœur. L’univers mystique, les personnages forts et hauts en couleurs et la bonne dose d’humour m’ont fait adorer cette lecture. Si vous avez aimé Dead Garden pour ses personnages drôles et effrontés, vous pouvez vous lancer dans Le roi Umbra les yeux fermés.
Note : 10/10
Lien Amazon : https://amzn.to/3AnXCOi
Editeur : Roncière
Année de l’édition : 2024
Nombre de pages : 448
Mention spéciale pour cette magnifique édition reliée.
Laisser un commentaire