Synopsis :
Dans Godkiller, nous suivons l’histoire de 4 personnages. D’abord Kissen, une déicide entraînée sans pitié pour les dieux, surtout quand elle est payée pour les tuer. Ensuite, Inara, une jeune fille liée à un dieu des mensonges pieux, Skediseth. Ils cherchent désespérément un moyen de se séparer, car ils sont littéralement incapables de s’éloigner l’un de l’autre. Enfin, Elogast, un ancien chevalier devenu boulanger, qui se lance dans sa dernière quête.
Mon avis sans spoiler :
Dès le début du livre, on comprend que les dieux ne règnent pas sur le monde et qu’il est interdit de leur vouer un culte. Mais comme pour tout interdit, il y a des gens pour les transgresser. Les intrigues principales ne se dévoilent pas tout de suite, je ne vais donc pas m’étendre sur ce point. Chaque personnage a sa propre intrigue, ce qui ajoute à la complexité du groupe.
Bien que Godkiller soit une fantasy assez classique, les personnages ne sont pas trop stéréotypés. Elogast est peut-être le plus prévisible mais c’est probablement parce que j’ai déjà lu beaucoup de livres de ce genre. Kissen est une héroïne forte qui a enduré beaucoup d’épreuves dans sa vie et est souvent en colère. L’évolution la plus marquante est celle d’Inara, qui change beaucoup au fil de l’aventure.
L’auteur a un style d’écriture assez riche mais pas toujours très fluide. Il m’est arrivé plusieurs fois de devoir relire certains passages, car parfois des détails sont trop développés, parfois survolés. Cette discontinuité rend certaines parties un peu maladroites, mais cela n’a pas gâché mon plaisir de lire. À noter que j’ai lu le livre en français, donc traduit depuis l’anglais.
Le livre nous fait passer par plusieurs émotions une fois que l’on s’attache aux personnages. Malheureusement, le style d’écriture ne m’a pas permis de ressentir autant que je l’aurais voulu la joie ou la détresse des héros.
Le rythme est facile à suivre. L’équilibre entre action, aventure et moments d’explications est bien dosé. Je ne me suis pas ennuyée pendant ma lecture et l’intensité des moments d’action monte crescendo au fil du livre.
En conclusion, c’est une histoire de fantasy assez classique pour les habitués du genre. J’ai eu un peu de mal à m’y plonger, car les changements de personnage et de point de vue sont parfois trop rapides et abruptes. Il m’a fallu la moitié du livre pour m’attacher aux personnages. Malgré cela, j’ai quand même apprécié ma lecture. C’était un retour aux sources fort agréable.
Note Globale : 7/10
Petite mention sur la version reliée avec son jaspage magnifique.
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Edition : De Saxus
Année de parution : 2024
Nombre de pages : 395
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