Résumé :
Marcellus, le poulpe grognon aux cœurs tendres.
Les pieuvres sont des créatures remarquables. Ce n’est pas Marcellus, pensionnaire de l’aquarium de Sowell Bay, qui dirait le contraire. Avec ses aptitudes extraordinaires, il a vite compris comment s’extraire de son bassin pour aller fureter dans la cafétéria — mais jamais il n’aurait envisagé de lever un tentacule pour aider ces humains limités qui l’entourent.
Mon avis :
L’intrigue de « De si remarquables créatures » de Shelby Van Pelt est centrée sur le deuil, mais elle se développe également autour de plusieurs autres mystères, ce qui rend l’histoire captivante. Le roman alterne entre différents points de vue, y compris celui d’un poulpe, Marcellus, ce qui ajoute une dimension unique au récit. La tension monte progressivement, jusqu’à une résolution satisfaisante des différentes intrigues, ce qui rend la lecture du dernier tiers du livre particulièrement intense et addictive.
Les personnages sont variés et bien développés. Marcellus, le poulpe, est un personnage extraordinaire dont le point de vue est à la fois original et captivant, rappelant par certains aspects « Les mémoires d’un chat ». Tova, quant à elle, est un personnage profondément touchant et bienveillant, auquel on s’attache facilement. Cameron, en revanche, est plus difficile à apprécier en raison de son caractère, que j’ai trouvé détestable. Toutefois, son évolution au fil du récit apporte une dimension intéressante et positive à son arc narratif.
Le style de Shelby Van Pelt est simple et efficace, ce qui rend la lecture fluide et agréable. Les chapitres sont courts, avec des changements de points de vue réguliers qui maintiennent l’intérêt du lecteur tout au long du livre. L’écriture est claire et accessible, ce qui permet de s’immerger facilement dans l’histoire.
L’émotion est omniprésente dans ce roman, particulièrement à travers les thèmes du deuil et de la bienveillance. Les personnages, notamment Tova, sont chargés de sentiments profonds qui résonnent avec le lecteur. Le point de vue de Marcellus apporte une touche d’humour et d’originalité, équilibrant ainsi la gravité de certains sujets abordés.
Le rythme est bien maîtrisé, avec une tension qui croît progressivement jusqu’à atteindre un pic dans le dernier tiers du livre, rendant ce passage particulièrement difficile à lâcher. L’alternance de points de vue et la brièveté des chapitres contribuent à maintenir un rythme soutenu tout au long du récit.
Le thème principal de ce livre est le deuil, exploré à travers les expériences personnelles de Tova et Cameron. Cependant, d’autres thèmes comme la solitude, la rédemption et la découverte de soi sont également présents, enrichissant l’intrigue. L’ajout du point de vue du poulpe permet d’introduire des informations fascinantes sur ces créatures, ajoutant une dimension éducative subtile mais appréciable.
Pour conclure, je dirais que j’ai adoré cette histoire pleine de bonté et de bienveillance. C’était frais et mignon, j’ai adoré le lire en été. J’ai vraiment adoré avoir le point de vue du poulpe et que plusieurs informations sur les poulpes soient glissées ça et là au fil de l’histoire.
Note : 10/10
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Editeur : Fleuve éditions
Année de l’édition : 2024
Nombre de pages : 448
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